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Les passions d'Elektra
12 août 2011

Shark, un House version justice

 

Shark

 

Shark, petite série de deux saisons et trente-huit épisodes seulement, diffusée de 2006 à 2008 fait partie des nombreuses séries dont je regrette l’annulation. Je regarde assez peu de séries policières et je crois que c’est la seule série américaine que j’ai vu qui se passait au niveau des avocats et surtout des procureurs et pas des flics.

Sebastian Stark alias Shark c’est le House du droit. Comprendre qu’il a longtemps été un brillant avocat dénué de scrupules et de morale, prêt à tout pour réussir. Pour gagner. Il n’a que trois règles : « un procès est une guerre, arriver deuxième c’est la mort, » « la vérité est relative prenez celle qui marche » et « dans un procès d’assise seuls 12 avis comptent (ceux des jurés). » Et les répliques qu’il envoie sont dignes des meilleures de House.

Il engageait des détectives, couvraient des histoires louches, défendaient le moindre truand prêt à lui payer une somme avec au moins six zéros. Avoir une suite réservée en enfer ça paye, il n’y a qu’à voir sa maison. Mais tout change le jour où il fait innocenter un type qui battait sa femme et qui la tua peu de temps après sa libération. Stark culpabilise sur sa mort et après des mois passés à se morfondre il fini par accepter la proposition du maire : travailler au bureau du procureur. Inutile de vous dire que ces petits camarades ne sont pas vraiment ravis de le voir changer de camp, loin s’en faut. Mais si les gens croyaient qu’en changeant de camp il changerait de méthode ils avaient bien tort. Les seules différences avec sa vie d’avocat sont son salaire et l’endroit où finissent les accusés. Parce qu’il gagne toujours, quel que soit son camp. Pour cela il est assisté de trois jeunes procureurs à qui il délègue la plupart du travail de recherche, tout en se gardant la plupart des plaidoiries.

Ces petits jeunes me font un peu penser aux médecins qui travaillent dans le service de House, et la façon de Stark de les « former » est assez similaire, pour lui il faut avoir les dents qui rayent le parquet pour réussir. Ca a marché pour lui et ça marchera pour eux. De plus, ils ont des personnalités assez semblables. On a la fille très humaine, qui compati avec les victimes, leurs familles, comme Cameron le faisait pour les malades et le gosse de riche, dont le papa député a appelé le procureur pour le faire engager, comme Chase. On a également la jeune arriviste, qui ferait penser à une version jeune et féminine de Stark, et un jeune homme assez proche lui aussi de Cameron.

Ajouter à cela un ex-flic rencontré au détour d’un procès et que Stark engage plus tard comme détective, et LA procureur à laquelle il est censé obéir. Censé est bien le mot, car il n’en fait un peu qu’à sa tête. On a aussi un maire qui se montre parfois avide de pouvoir et prêt à n’importe quelle combine pour que les gens finissent par faire ce qu’il veut, la fille de Stark qui choisit de vivre avec lui plusieurs années après le divorce de ses parents, et Stark en rôle de papa c’est assez amusant (« chérie il y a un jeune homme à moitié nu qui dégouline dans ma cuisine » j’en ris encore à chaque fois que je l’entends), il ne sait pas vraiment comment agir avec elle, quelles limites il doit poser, et leur relation s’avère complexe.

Bref, la série Shark c’est 38 épisodes de bonheur, de rires, de larmes parfois, de OMG il n’a pas osé faire ça. Puis franchement les répliques sont savoureuses, je ne sais pas qui les écrit, mais je les adore.

(C'est aussi dans cette série que j'ai découvert Matt Lanter et Kevin Alejandro !)

Une série que je vous conseille donc de regarder dès que vous avez un moment de libre, c'est le genre de série à laquelle on accroche dès le pilot.

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