Scorpion - Saison 1 Episode 1 - Critique

J’ai bien aimé la scène d’intro qui présente le gamin (aujourd’hui adulte) qui a hacké la NASA (forcément des types armés jusqu’aux dents débarquent chez ses parents pour l’arrêter, n’imaginant pas une seule seconde qu’ils peuvent faire face à un gamin et non à un terroriste. Il ne faut pas hacker les agences gouvernementales, elles ont tendance à être un peu chatouilleuses sur le sujet.

Maintenant adulte, il n’est pas vraiment capable d’agir normalement, comme le prouve la façon dont il « organise » sa rupture avec sa copine actuelle. Mais il sait interagir avec le gamin perturbé qui était dans le restaurant au même moment. Entre perturbés ils se comprennent.

Bref, très vite on nous présente sa petite équipe, tous des génies, tous des perturbés de la vie que résume très bien la quote du perso principal « we have a combined IQ of nearly 700 and we can’t even pay our bills ». Ce monde n’est pas fait pour les génies, Walter, tu devrais l’avoir appris depuis le temps. Mais tout ça c’était jusqu’à ce que les mecs d’Homeland Security viennent frapper à leur porte. Et quand on voit la tête de Walter on comprend direct qu’il n’est pas du tout fan de l’agent qui vient lui demander un petit service. Sauver la vie des passagers de 56 avions qui s’apprêtent à se crasher faute d’absence de tout moyen de communications entre eux et leur aéroport d’arrivée. Grosse ambiance. Puis il paye bien. Comment lui résister ? « People and metal will be falling from the sky in less than two hours ». No pressure guys.

Les pilotes pas stressés par la situation (j’ai adoré celui qui est allé jusqu’à allumer son iphone pour essayer d’appeler l’aéroport, c’est pas bien 1) de téléphoner en conduisant 2) d’allumer son tel dans un avion voyons).

L’équipe de Walter va dans le restau duquel il a réparé le wifi (histoire d’être sûr de pas perdre la connexion, on est jamais mieux servi que par soi-même) et j’ai adoré la serveuse (celle qui a le fils génie incompris) qui arrive à comprendre ce dont chacun a besoin pour être le plus performant dans son domaine. L’habitude avec son fils je présume. D’ailleurs c’est son fils qui aide Walter à trouver une solution.

Bon par contre la solution pour récupérer le logiciel sur un avion en vol était peut être un peu tirée par les cheveux, mais la tension qu’il y avait durant toutes ces scènes a fait passer le côté légèrement surréaliste. Je me demande si tous les épisodes seront des sauvetages de dernière minute comme celui-là (d’un côté c’est cool pour l’intensité, d’un autre c’est répétitif sur une saison).

Forcément Homeland Security leur propose un job. C’était prévisible depuis le début. Et le fait que Walter embauche aussi la serveuse. J’ai bien aimé son argument (outre l’argent) « i can translate your son for you, you can translate the world for us ». Inadapté social va.

Bref je me suis régalée devant cet épisode, et j’espère que le reste de la saison sera à la hauteur. Ca change d’avoir toute une équipe de génie plutôt qu’un génie dans une équipe. Et le fait qu’ils aient quelqu’un de normal pour les aider à interagir avec le monde. Je sais pas comment ca va tenir sur la durée (surtout si on a pas un bon fil rouge) mais en tout cas ça m’a bien plu.