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Les passions d'Elektra
1 juillet 2015

La maison de Londres - Lydie Blaizot - Critique

 

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Ce qu’on nous annonce :

Londres, 1895.

Ruppert Haversham, Arthur Ruterford et Hubert Michel, trois vampires aux caractères aussi différents que marqués, tentent de vivre normalement malgré la malédiction dont ils s’estiment victimes. Affiliés à la puissante Maison de Londres, ils se retrouvent chargés de l’éducation d’un nouveau collègue, Donald Crump.

Malheureusement, ce dernier se révèle être une véritable calamité qui va mettre en péril l’organisation dont il est censé faire partie. Par sa faute, la guerre avec la Maison de Cardiff prend des proportions alarmantes et ses camarades sont contraints de rattraper ses bêtises.

Leurs pérégrinations vont les mener de Londres à Upper Plot, un village qui semble recéler la clé de leur problème… et même peut-être davantage.

 

Si l’histoire n’est pas extrêmement originale (des vampires à Londres qui sont en conflit avec un autre clan du Nord et qui doivent éduquer un nouveau venu dans leur clan, créé par accident), l’humour de la situation rattrape bien le tout. Ruppert, Arthur et Hubert sont de vieux amis, tous trois vampires depuis un temps plus ou moins long, tous aussi différent les uns des autres que possibles, mais tous ont un point commun : ils subissent leur mort plutôt que de profiter de leur nouvelle vie. Ils se raccrochent tant bien que mal à la vie qu’ils avaient auparavant, et ça ne fait que les faire souffrir. On a un Lord, un ex-médecin et un bourrin soldat (si ma mémoire est bonne, je l’ai lu il y a un moment du coup). Ils sont mandatés par le maître de leur clan pour prendre en charge le nouveau vampire du coin. Un boulet fini, avide de pouvoir mais con comme une pelle. Inutile de dire que le courant ne passe pas spécialement bien. Déjà qu’ils sont à moitié dépressifs, ça n’aide pas la situation.

Si j’ai beaucoup aimé les situations cocasses que Donald le boulet (et non le canard (ok c’était une vanne pourrie)) leur fait vivre, et la façon dont chacun essaye de vivre (j’ai particulièrement aimé l’histoire entre le Lord et l’enseignante, ils étaient tellement mignons), le défaut majeur qui m’a perturbé dans ma lecture c’est qu’on était dans le Londres victorien et au final, la façon de parler et de se comporter (en dehors du côté Lord ou militaire) faisait un peu trop moderne à mon goût pour l’époque, c’est dommage, j’adore l’époque victorienne (c’est pour ça que j’adore le steampunk, il prend souvent place à cette époque et ça me permet de m’immerger dans cette époque que j’adore (note to self : je devrais lire davantage de livres qui se déroulent dans le Londres victorien, steampunk ou pas)).

Sinon les personnages étant bien développés, de même que l’humour, ça a largement compensé. Et j’ai bien aimé que bien que la première partie du roman se concentre sur les personnages, la seconde se concentre davantage sur un fil rouge mieux construit, et sur la partie politique/relations entre vampires.

Ca fait un peu « premier roman » dans le style, du coup je suis curieuse de lire autre chose de l’auteur, pour voir comment son écriture a évolué.

 

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Commentaires
L
Merci pour cette chronique. Effectivement, c'est bien vu, il s'agit de mon premier roman. ;)
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