Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les passions d'Elektra
22 octobre 2010

Australia - Review

 

En ce moment, étant dans un passage « I want Hugh Jackman, » et ces films que j’aime le plus étant les X-men et Australia, je ne pouvais que commencer par un de ces films pour mes critiques cinémas. J’ai donc choisi Australia, car si je mate et critique X-men 1, je vais enchainer avec les trois autres, et je vais y passer la nuit. En plus, j’aime pas le 3, malgré Hugh, et j’ai pas envie de lui faire de critique négative ce soir… (J'avoue j'ai commencé hier soir, mais comme je mets trois plombes à écrire une critique, et que j'ai maté TVD 2x06 en live entre temps, on est plus le soir, mais bon...).Donc Australia. Si vous n'avez pas vu le film, et ne voulez pas vous taper un pavé rempli de spoilers, je vous conseil d'aller directement à la fin, dans ma conclusion je mets l'avis général du film.


Une bonne partie du film est vue du point de vue du petit métis (que je trouve absolument trop chou !) et qui nous sert de narrateur.

Tout se passe avec Lady Ashley, la malheureuse au mari un peu fêlé qui n’en faisait qu’à sa tête, décide de rejoindre celui-ci en Australie pour lui mettre un peu de plomb dans la cervelle. Trop tard, malheureusement. La lady anglaise qui se retrouve confronté à l’australien bouseux (Drover) dans toute sa splendeur (Hugh rend vraiment très bien dans ce genre de rôle et ceci n’est pas du tout péjoratif, je suis fan ! Bon en même temps il est australien, hein), ça fait vraiment choc des cultures. Bon, elle a pas de chance, lorsqu’elle le rencontre, il est en train de se battre avec un sale raciste qui a insulté un de ses amis noirs. Franchement la logique du barman quoi, tu bosses avec des noirs, t’es pote avec eux, tu couches avec des noires, donc t’es aussi « sale » qu’eux. Deux neurones, le gars, et encore je suis gentille. Ca fait peur de voir la race humaine il y a seulement 60 ans. Et encore, faut avouer, elle est loin d’avoir réellement évolué.

Dans ce film, on a la joie d’avoir un petit complot. Ou un gros complot. Un pourri qui veut régner sur tout l’élevage de vaches (qu’ils ont l’intention de vendre à l’armée, donc beaucoup de fric à se faire, ce qui explique en partie l’importance, et la cruauté, des moyens employés). Une famille de pourris, et l’un d’eux est au départ le gérant de la ferme de Lady Ashley, évidemment. Bref, donc, l’arrivée de Sarah Ashley, pile pendant une bagarre de Drover, qui se termine dans les valises de la Lady. Quelle valise sera ouverte, et son contenu éparpillée au vent et parmi les mains douteuses des mecs au manque de savoir vivre chronique ? Celle des sous-vêtements, bien sûr. Ou quand murphy décide de poursuivre un personnage fictif qu’une personne réelle. Ca nous change un peu de le voir s’acharner à ce point… Ok, elle y laisse des dessous et un carton à chapeaux, mais bon, elle n’est pas obligée de faire une tête aussi choquée, et de hurler à ce point ! Ca fait vraiment la fille qui sort jamais. Et Hugh : Bienvenue en Australie ! je suis pas sûre qu’elle aura envie de revenir, après ça. Dingue ce qu’elle peut être prude. Et sensible (bon OK, j’avoue, ça m’a fait sursauté aussi, et ça m’a choqué sur le coup, parce que j’adore les bestioles). Elle s’extasie sur les kangourous, leur beauté, leur grâce, tout ça, jusqu’au moment où celui qui était en tête du troupeau se fait brutalement abattre par un des passagers voyageant sur le toit de Drover. Le hurlement et la tête qu’elle fait m’ont fait mourir de rire. Même si ça vaut pas celle qu’elle fait quand elle mate Drover en train de se laver (bon, ok, elle est pas la seule à baver intérieurement) ou quand il lui fait croire qu’ils vont dormir tous les 4 dans la même tente…

Une fois arrivés à Faraway Downs, triste surprise : Lors Ashley a été assassiné, soit disant par un noir, mais bon, même au premier visionnage, j’avais des doutes. Ils tentent tous de se débarrasser d’elle, et au premier abord, y parviennent. Mais finalement, l’envie d’accomplir « l’œuvre » de son mari, sera la plus forte. C’est le petit Nullah qui la motive en fait. Qui la motive pour tout d’ailleurs, que ce soit pour conduire les vaches, qui l’a fait atterrir en la renseignant sur la réelle situation des noirs dans ce pays, son gérant, le complot… Puis comment on peut être raciste en voyant ce petit bout de chou ? Il me donne envie de l’adopter moi, et je suis pas la seule, à l’évidence. En tout cas c’est grâce à lui que la Lady voit que ce que cher Neil Fletcher se fout carrément de sa gueule. Après tout la vérité sort de la bouche des enfants. Et en plus ce pourri essaye de battre un enfant ! Tout ça parce qu’il le considère inférieur à lui ! quand on pense que c’est son fils ! Comme j’aime la façon dont elle corrige ce petit con ! C’était bien mérité, mais elle a beau faire quelque chose de bien, Drover est toujours là pour lui dire qu’elle a encore grillé un fusible à tort. La façon dont ils s’engueulent, j’adore. Tellement qu’à la fin elle se met à genou pour le supplier de l’aider.

Expliquer à une noble anglaise la façon de rassembler un troupeau de vaches, pauvre Drover, il y a de quoi y laisser sa santé mentale !

Premier passage qui fait pleurer : le pauvre Nullah doit continuellement se cacher, la police cherche à emmener les gamins métisses dans la mission locale, afin de les éduquer. Quand il se cache dans la réserve d’eau, avec sa mère, le niveau monte, monte, et pour sauver son fils, elle l’aide à grimper le plus haut possible, mais ne peut en faire autant, et ne sachant pas nager, fini par se noyer (c’est une horreur cette scène, on arrête pas de se dire que si les flics trainaient pas autant dans la propriété on en serait pas là, on a beau croiser les doigts, espérer que les deux s’en sortent en vie, rien n’y fait. La mère meurt, laissant un petit orphelin. Et Sarah a de curieux moyens de réconforter, elle a pas l’instinct maternel (de toute façon c’est un mythe), mais fini par lui rendre le sourire.

Au moment du départ, pour conduire les vaches, Drover assoit son autorité. C’est rien de le dire, je suis l’homme, le seul qui décide, c’est moi l’alpha de la meute (oups, erreur de fandom), si je dis vous sautez, vous demandez à quelle hauteur. Et quand elle dit, plus tard au moment de choisir les tours de garde, qu’un gamin ne devrait pas avoir à se lever à trois heures du mat’il en profite pour rappeler que c’est lui le boss. Au cas où on aurait oublié. Ca l’énerve tellement qu’elle lui tire la langue. Puérile, la Lady.

Pendant la conduite des vaches, ces pourris de Fletcher et toute sa bande ne trouve rien de mieux que de foutre le feu pour faire flipper les vaches et les pousser au suicide. Lorsque l’espèce de comptable alcoolo et le petit Nullah tente de les empêcher de se prendre la falaise, une deuxième ligne de feu part, faisant chuter le vieil homme de son cheval, et il se fait piétiner par les vaches… Seul le gamin a le courage de regarder le troupeau dans les yeux, si on peut le formuler ainsi et parvient à l’empêcher de tomber dans la falaise. Heureusement que Lady Ashley arrive juste à temps pour l’empêcher de tomber de la falaise à son tour… Non mais quel son of bitch ce Fletcher !!!!! C’est après cet incendie que « Dame patron » laisse un peu tomber son côté anglais, surtout qu’elle sait maintenant que c’est Fletcher qui a tué son mari. Une vraie petite soldate la miss, d’un coup. Elle était décidé au départ, là elle est décidée et efficace. Elle se jette dans l’aventure en acceptant toute les conditions de celle-ci (à commencer par le manque de confort). Et elle arrive, pendant qu’elle est cuitée, à apprendre vaguement à danser à Drover. Et ils s’embrassent, avant que Nullah vienne casser l’ambiance…

Nouvelle catastrophe provoquée par nos troubles fêtes préférés : empoisonner l’eau, résultat ils doivent passer par un désert paumé, et tout le monde les croient morts. C’était vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, car qui arrive au moment de la signature du contrat de vente de vaches à l’armée ? Drover et Lady Ashley, of course. Et ils gagnent, puisqu’ils sont les premiers à faire entrer leur bétail sur le bateau. Un beau travail d’équipe qu’ils nous font là !

J’adore Sarah qui tente de faire gérer sa ferme par Drover. « Arrêtez de vous mettre des idées folles dans la tête. » La pauvre, elle voulait qu’il l’accompagne au bal et lui fait dans l’auto cassage, je fréquente les kangourous, moi, pas les duchesses (l’un n’empêche pas l’autre !). il a beau ne pas les fréquenter il se pointe tout de même au bal, après les enchères, et raser de près qui plus est (bon, perso je le préférais avant, mais chacun ses goûts), histoire de bien présenter. Et ils nous offrent une belle danse et un baiser sous la pluie. Cuuuuuuuuuuuuute.

Petit intermède grâce à la mousson, il pleut, la vie est belle, tout le monde est heureux, Drover et Sarah sont heureux ensemble, le petit Nullah chez aussi. Bref, ça aurait presque pu nous faire un chouette épilogue, tout ça. Sauf que le film, même s’il est classé dans « romance » et avant tout classé dans « drame » et « guerre » et qu’on a pas beaucoup beaucoup vu ces deux derniers. Malheureusement, la pluie fini par s’arrêter, et Drover se remet à conduire les bêtes. Fletcher tue son futur beau père, épouse la fille et devient le roi du bétail australien.

Nouvelle embûche : l’armée demande à Drover de convoyer tout un troupeau, ce qui implique une longue absence (six mois), et cette idiote de Sarah, qui n’a à l’évidence pas encore compris la personnalité de Drover, y va de ses gros sabots avec un refus. Evidemment, l’orgueil du mâle blessé fait qu’il accepte aussi sec. Et elle en rajoute une couche en lui posant un ultimatum, disant que si il part c’est pas la peine qu’il revienne. Evidemment il fait quoi ? Il se casse direct, lui aussi il en rajoute une couche en disant que Nullah n’est pas leur fils, et qu’il est parti faire son initiation, faisant sytle je ne m’y intéresse pas du tout. Sauf qu’il s’est fait arrêté le gamin, il s’éclate pas du tout, il est bon pour la mission locale, ce que découvre Sarah, dans une scène qui m’a déchiré le cœur. Et juste avant ça Pearl Harbour a eu lieu, ce qui fait que tout le monde évacue le coin histoire de pas se prendre un obus sur la gueule.

Le beau frère qui fait la leçon à Drover c’est vraiment trop bon. Il a une bonne analyse psychologique en plus, et lui explique qu’il doit se laisser aller à s’attacher aux gens, sinon il sera jamais heureux. J’adore cette scène.

Pendant ce temps (deux mois après que Nullah atterrisse à la mission locale, celle-ci se prend des obus sur a gueule. Ouais, le Japon attaque, et ils y vont pas de main morte ! Une des cibles étant la station de radio où Sarah et la gentille épouse de cette pourriture de Fletcher travaille. Quand Drover arrive, pour enfin déclarer son amour à Sarah, il arrive dans un champ de ruines, et on lui dit qu’elle est morte. Ca aussi, ça me brise le cœur, la détresse de Drover. Et histoire de lui en rajouter une couche sur l’autel de le douleur on lui apprend que l’île de la mission a été détruite, mais vu qu’il n’a rien à perdre maintenant, il décide de partir en mission commando, direction l’île de la mission. La scène super touchante quand il retrouve enfin le petit Nullah, c’est trop beau franchement. Mais les japonais cassent un peu l’ambiance… Le beau frère je l’aimais bien moi, quel besoin de se sacrifier pour leur laisser le temps de rejoindre le bateau…

Ils passent quand même tous à un cheveux de vivre séparer pour toujours. Ils croient Sarah mort, elle croit Nullah mort et Drover égaré dieu seul sait où. Heureusement, c’est un film américain et après huit litres de larmes versées par le spectateur ils ont pitié de nous et nous offre de belles retrouvailles, juste au moment où Sarah était censée partir, évacuer la ville, elle entend les gamins chantés et ô miracle retrouve son Nullah et son Drover (elle pourrait me le laisser celui là, je le comprends, moi, je lui imposerais pas d’ultimatum !) et les retrouvailles entre ce dernier et Sarah ça fait vraiment plaisir à voir.

L’ami Fletcher décide de nous péter une durite, puisque sa femme (vous allez pas me faire croire qu’il l’aimait vraiment, je pense que c’est surtout pour le principe) est morte en remplaçant Sarah au boulot il trouve rien de mieux que de se venger en tuant Nullah. Putain le moment de stresse que j’ai eu en voyant nette pourriture prête à tirer sur le gamin et Drover et Sarah qui courent vers lui… Wow j’ai eu un coup au cœur, mais heureusement le grand père sorcier passe par là et lui décoche une flèche.

On a droit à notre happy end, à Faraway Downs. C’est un film américain, voyons !

 

 


Conclusion : C’est l’un de mes films préférés, même si je ne l’ai vu que trois fois (contrairement à Volte / Face qui est LE number one et que j’ai du voir plus d’une centaine de fois, facile), et pas seulement parce que Hugh Jackman est un acteur de folie. Entre deux crises de larmes et deux crises de bavage intensif sur son corps de rêve, on en apprend pas mal sur la ségrégation version australienne, les effets de la guerre chez eux, et bien sûr, mais ce que je savais déjà et qui me déprime toujours autant, la stupidité de l’être humain en général. Le racisme qu’il y a à cette époque en Australie, je trouve ça dingue. La cruauté des blancs envers le noirs, qui va jusqu’à juger de leur talent d’éducation, décidant qu’il faut leur enlever les enfants métis afin « d’éliminer le côté aborigène en eux » c’est de l’aberration pure et simple. Comment peut on se croire à ce point supérieur pour penser que notre façon de faire est meilleure que la leur ?! Ca me dépasse, j’avoue. Je suis pas fan normalement de ce genre de film, je l’avais regardé à la base pour Hugh, et je dois dire que je regrette pas, loin de là. Lui et Nicole Kidman sont deux acteurs très talentueux, et nous offre une prestation magnifique dans ce film. Bref, un film que je conseille à tous et à toutes, qu’on soit branché, drame, romance, justice, guerre ou autre, il touche à tout et vous serre le cœur.

 

Publicité
Commentaires
A
I would like to thank the author for this marvelous efforts .I appreciate your efforts in preparing this post. I really like your blog articles.
Publicité
Publicité