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Les passions d'Elektra
29 avril 2013

Sans Forme - Gail Carriger - Critique

 

sans forme

 

A la fin du premier tome du protectorat de l’ombrelle, nous avions laissé Lord Maccon et Alexia jeunes mariés, Ivy sentimentalement intéressée par Tunstell, le porte clé et valet de Lord Maccon, et Alexia venait d’obtenir le poste de muhjah de la reine Victoria. Un poste parfait pour la seule sans âme des environs.

Le tome commence par Maccon qui réveille sa tendre épouse avec la délicatesse qui le caractérise lorsqu’il houspille une pauvre fantôme venue l’informer d’une nouvelle pour le moins étonnante. En effet, il se trouve que tous les êtres surnaturels de Londres soient devenus mortels pour une raison qui échappe à toute logique et nombreux sont ceux qui pensent qu’Alexia est responsable du phénomène puisque l’effet s’apparente à celui qui se produit quand un paranaturel touche un vampire ou un loup-garou. Ajouté à cela un régiment qui décide de s’installer, avec les membres de la meute tout juste revenus du front, dans le jardin du domaine Woosley et les journées sont difficiles pour la pauvre Alexia. Sans compter que son mari l’abandonne à son triste sort de Lady Maccon pour se rendre en Ecosse afin de comprendre l’origine de ce phénomène et accessoirement revoir son ancienne meute qui semble y être lié.

J’ai adoré ce tome autant que le précédent. J’aime l’alchimie qu’il y a entre Alexia et Conall, le fait qu’ils soient indubitablement amoureux mais que leurs forts caractères respectifs ne se soient pas changés en guimauve à cause de la vie de couple. Ils s’exaspèrent mutuellement mais ils ont une relation passionnelle que je leur envie, on peut me trouver un Lord Maccon ? Le côté loup-garou ne me dérange absolument pas j’ai le tempérament d’une alpha, mais si il pouvait avoir sa fortune aussi, ce serait cool.

Dans ce tome on découvre enfin son ancienne meute, et les raisons qui l’ont poussé à venir à Londres. J’adore le fait qu’il tente désespérément de la protéger, mais aussi de lui cacher certaines informations. J’aime Alexia et son tempérament bas-bleu, je me reconnais beaucoup dans le personnage. Ca en dit long sur ma personnalité. Dans ce tome on a la joie de revoir Ivy et ses chapeaux improbables, Tunstell et sa maladresse, le caractère de cochon de Lord et Lady Maccon, la franchise, le côté direct et le pragmatisme d’Alexia, la petite peste de Félicité, sa délicieuse sœur qui ne manque jamais d’une gentillesse à dire à l’égard d’Alexia. L’écriture de Gail Carriger est à la hauteur du premier tome, les répliques sont excellentes, tout comme la narration.

On fait également la connaissance d’une française, Madame Lefoux, inventrice de génie, qui a la particularité de préférer s’habiller en homme, ce qui ne manque pas de choquer la bonne société anglaise. Est-elle une espionne, tente-t-elle de s’en prendre à Alexia, aux secrets qu’elle garde, ou au contraire est-elle là pour la protéger ou par le simple fruit du hasard ? Quels sont les secrets qu’elle cache ? Ils sont nombreux et à mon avis on est loin d’avoir le fin mot de l’histoire à la fin du tome.

A mon grand désespoir, le seul vrai point noir du livre, on ne voit pas assez lord Akeldama à mon goût, même si son rôle est extrêmement important en coulisses.

Et sinon j’aimerais vraiment en apprendre davantage sur le père d’Alexia, on arrête pas de parler de lui à demi-mots mais on a rien de concret, tout ça me rend plus que curieuse. Tout le monde semble l’avoir rencontré, sauf Alexia, mais personne ne lui donne de vraies infos sur lui. Ca commence à me frustrer.

Quand vous serez à la fin du livre, pensez à moi, les cinq dernières pages me brisent le cœur. Même si je me doutais de la révélation finale, je ne m’attendais pas à une telle réaction des protagonistes, difficile d’en dire plus sans vous spoiler.

Bonne lecture, sur ces bonnes paroles je m’en vais relire le tome 3. Et je viens d'apprendre que le cinquième et dernier tome sort le 10 mail. Je suis joie.

 

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